Date de création : 07.06.2020
Dernière mise à jour :
04.06.2021
138 articles
un bel article ma tres chere khadija,que dieu te garde inchallah et bonne et agréable soirée. .
Par Anonyme, le 17.02.2021
assalamou alaykoum ma trés trés chére soeur khadija, heureux de te revoir enfin ênser à ton nouveau-né, tu nou
Par lejourlepluslong, le 15.02.2021
assalamou alaykoum ma chère soeur khadidja, comment vas-tu ma chère, je ne te vois plus sur ce beau blog... ht
Par lejourlepluslong, le 03.02.2021
salamu alaykum soeur khadija
bon blog pour celui qui veut connaitre la vie du dernier des prophètes
Par Anonyme, le 05.09.2020
la patience oui rien que de tel :la patience. qu'allah nous l'octroye.
ca r parfois ce n'est pas si facile.
Par Anonyme, le 23.07.2020
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Les persécutions 1/3
Au début de la quatrième année de la mission prophétique et pour une période de plusieurs mois, les polythéistes se contentèrent de harceler les croyants selon les procédés mentionnés précédemment. Mais constatant la futilité de es manœuvres et leur inefficacité, ils organisèrent une assemblée générales et élurent un comité de vingt cinq notables Qurayshites avec à leur tête Abû Lahab, l'oncle du Prophète ﷺ. Suite à de longues délibérations, ce comité décida de n'épargner aucun effort pour combattre la foi nouvelle. Ils décidèrent de calomnier le Messager d'Allah ﷺ et de soumettre les nouveaux convertis à différentes sortes de tortures.
Ces mesures étaient faciles à mettre en œuvre contre les nouveaux convertis qui étaient effectivement faibles. Quant au Prophète ﷺ, il n'était pas facile de lui nuire, parce qu'il était magnanime, vénérable et doté d'une personnalité exceptionnelle ; ses ennemis comme ses amis ne pouvaient que le respecter et seuls osaient commettre des actes mesquins, contre lui, la lie des gens et les sots. De plus, Abû Tâlib son oncle, qui était d'une noble descendance et qui avait autour de lui un clan puissant imposant le respect, le soutenait. Cette situation préoccupait fortement les infidèles, mais ils sentaient qu'ils ne pouvaient plus faire preuve de patience ou se montrer tolérants face à une prédication qui voulait anéantir leur autorité religieuse et leur prééminence temporelle.
Abû Lahab prit lui-même l'initiative d'entreprendre cette nouvelle série de persécutions. Il se mit à infliger au Prophète ﷺ d'innombrables épreuves dictées par la haine et la rancune ; il lui jeta des pierres et obligea ses deux fils à divorcer de leurs épouses respectives, Ruqyya et Umm Kulthûm, les deux filles du Prophète ﷺ ; il se réjouit avec malveillance de la mort du second fils du Prophète ﷺ, Abd Allah, l'appelant à cause de cela " l'homme dépourvu de progéniture mâle ", il lui emboîta également le pas lors du pèlerinage et des grandes rencontres afin de démentir ses paroles. Târiq Ibn Abd Allah Al-Muhâribî a rapporté qu'il ne se contentait pas seulement de cela, allant jusqu'à lui lancer des pierres qui le blessaient aux talons.
Sa femme, Umm Jamîl fille de Harb, la sœur d'Abû Sufyân ne restait pas inactive dans cette campagne impitoyable. Elle prouva qu'elle n'avait rien à envier à son mari en matière de haine et d'inimitié contre le Messager d'Allah ﷺ. Elle prit pour habitude de confectionner des fagots de broussailles et d'épines attachés par des cordes de fibres de feuilles de palmier entortillées, qu'elle éparpillait tout au long des chemins que le Prophète ﷺ devait emprunter, afin de le blesser physiquement. Elle était une femme acariâtre, au comportement détestable et au langage grossier, très douée pour nouer des intrigues et allumer les feux de la discorde et de la sédition. Dans le Noble Coran elle a été qualifiée à juste titre de " porteuse de bois ". En apprenant cette nouvelle, elle se rendit directement à la Mosquée avec une poignée de cailloux afin de les lancer contre le Prophète ﷺ. Allah détourna son regard du Prophète ﷺ et elle n'aperçut qu'Abû Bakr (qu'Allah soit satisfait de lui) qui était assis auprès du Messager d'Allah ﷺ. Elle s'adressa à lui en menaçant de fracturer la mâchoire de son Compagnon ﷺ avec ses cailloux, et elle récita un vers empreint d'une grande insolence :
" Au réprouvé, nous désobéissons, son Appel nous rejetons et sa religion nous détestons.
Quand elle fut partie, Abû Bakr se tourna vers le Prophète ﷺ qui lui assura qu'elle ne l'avait pas vu parce qu'Allah avait détourné son regard de lui.
Dans la version d'Abû Bakr Al-Bazzâr, nous lisons que lorsque Umm Jamîl est arrivée auprès d'Abû Bakr, elle dit : " Ô Abû Bakr ! Ton compagnon nous a satirisés ". Abû Bakr rétorqua : " Par le Seigneur de cet édifice [la Maison d'Allah], ce qu'il dit n'est point de la poésie ". Elle dit alors : " Tu crois donc vraiment en lui ! "
Abû Lahab et les siens prirent pour habitude de harceler honteusement de la sorte le Messager ﷺ en dépit des liens de sang qui les liaient. Abû Lahab étant l'oncle du Prophète ﷺ ainsi que son voisin. En fait, presque tous les voisins du Prophète ﷺ cherchèrent à lui occasionner des nuisances.
Ibn Ishâq a rapporté que les personnes qui faisaient du mal à l'Envoyé d'Allah ﷺ alors même qu'il était chez lui, sont ses voisins Abû Laha, Uqba Ibn Abî Mu'ayt, Adiyy Ibn Hamrâ Ath Thaqafî et Ibn Al-Asdâ Al-Hudhalî. Seul s'en abstenait Al-Hakam Ibn Abî Al-Âs. Ils lançaient les entrailles d'une brebis dans sa marmite ou sur son dos alors qu'il priait. Lorsque ses voisins lui jetaient des abats, il sortait au seuil de sa maison, les portant au bout d'un bâton et disait : " Ô fils de Abd Manâf ! Quelle protection est la vôtre ! " Puis il les jetait aux ordures et rentrait chez lui.
Al-Bukhâri a rapporté d'après Abd Allah Ibn Mas'ûd (qu'Allah soit satisfait de lui), l'anecdote suivante :
" Un jour, alors que le Prophète ﷺ était prosterné pendant la prière, auprès de la Ka'ba, Abû Jahl demanda à ses compagnons d'apporter le placenta d'une chamelle et de le jeter sur le dos du Prophète ﷺ. Le plus misérable de ces gens là [Uqba Ibn Abî Mu'ayt] se détacha du groupe et rapporta le placenta ; puis attendit que le Prophète ﷺ se prosternât. A ce moment, il plaça le placenta sur son dos entre els deux omoplates. Témoin de cette scène, je n'y pouvais rien. Si au moins j'avais quelque puissance sur laquelle je pouvais compter ! Alors les infidèles se mirent à rire. Pendant ce temps, l'Envoyé d'Allah ﷺ était resté prosterné, et il ne releva pas la tête jusqu'au moment où Fâtima survint. Elle retira la saleté du dos de son père. Le Messager d'Allah ﷺ leva la tête en disant à trois reprises : " Ô Allah, à toi de tirer vengeance des Quraysh ! " Cette malédiction peina vivement les Qurayshites, car ils pensaient que toute invocation faite à la Mecque devait être exaucée. Ensuite, le Prophète ﷺ désigna chacun nominativement et dit : " Ô Allah, charge-toi d'Abû Jahl, charge-toi de Utba Ibn Rabî', de Shayba Ibn Rabî'a, d'Al-Walîd Ibn Utba, d'Umayya Ibn Khalaf et de Uqba Ibn Abî Mu'ayt ", et il en désigna un septième dont le nom n'a pas été retenu. Par Celui qui tient mon âme dans Ses mains, je les ai tous vous morts dans le puits de Badr ".
Le colportage de ragots et les calomnies figuraient aussi parmi la panoplie des moyens que les chef Mecquois en général, et Umayya Ibn Khalaf en particulier, employaient dans leur processus de malfaisance. A ce propos, Allah dit :
" Malheur à tout moqueur et médisant invétéré ! "
(Coran 104:1)